Hello hello !
J’espère que vous allez bien. Vendredi 8 juin, c’était la journée mondiale de l’océan. J’avais préparé ce petit article mais j’ai oublié de le poster et puis comme on dit « il n’est pas trop tard ».
Comme je suis une fille de la mer, j’avais envie de vous parler de mes petits engagements pour avoir un faible impact sur notre planète et pour protéger nos océans.
Depuis que je suis toute petite, j’adore la mer. Mon grand-père paternel était marin, mon grand-père maternel était patron pêcheur donc autant vous dire que la mer nous avons ça dans le sang. J’ai habité en face pendant des années, avant de déménager, il y a trois ans, sur Rennes. Même si elle n’est pas si loin, je suis dorénavant obligé de prendre ma voiture pour aller me balader près de l’eau. Dès que j’ai un coup de pompe ou que j’ai besoin de faire une pause, direction la côte. Le bruit des vagues et du ressac en fond sonore c’est tellement inspirant et reposant à la fois. Cette année, la Journée mondiale de l’océan est centrée autour du thème « oceans propres », et surtout sur les mesures à prendre pour réduire la pollution au plastique qui touche nos océans et les rendre plus sain.
Nous avons réduit considérablement nos déchets plastiques avec Corentin depuis que nous sommes tous les deux. Mais ce n’est pas évident tous les jours et pour tout le monde. La pollution plastique est l’une des principales pollutions qui touche les océans. Et nous en prenons conscience progressivement.
Selon le site de l’ONU :
- « 80% de toute la pollution des océans provient des déchets venant de la terre ferme.
- 8 millions de tonnes de plastique par an se retrouvent dans les océans, faisant des ravages sur la faune, la pêche et le tourisme.
- La pollution par le plastique coûte à l’océan 1 million d’oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins par an.
- Globalement, le plastique représente 8 milliards de dollars de dommages aux écosystèmes marins par an.
- Les poissons mangent du plastique…et nous mangeons ces poissons. »
Mon adhésion à Sea Shepherd
Depuis plus de 3 ans maintenant, j’ai rejoint les rangs de l’ONG, Sea Shepherd après avoir visionné des vidéos sur le massacre des dauphins dans la baie de Taiji au Japon, surnommée la baie de la honte (et à juste titre). Tous les ans et pendant 6 mois, à lieu une pêche de plus de 23000 à 25000 dauphins dont les plus beaux sont capturés et revendus aux delphiniums et autres grands parcs aquatiques (types SeaWorld, Marineland..), les autres sont massacrés, dépecés et revendus aux restaurants.
Je vous avoue que ces vidéos m’ont retournées et j’ai eu un déclic. Même si je sais que ma contribution est dérisoire, je ne voulais plus voir ces images sans rien faire.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cet endroit, le film documentaire The Cove (2009) de Louie Psihoyos et Richard O’Barry explique très bien la situation. Avec l’équipe de l’Oceanic Preservation Society, Richard O’Barry (dresseur de Flipper le dauphin) filme les pratiques barbares des pêcheurs dans la baie de Taiji. Je dois dire merci à Luc Besson pour l’avoir diffusé au grand public car le travail de l’équipe est vraiment impressionnant. Ils ont risqué leur vie pour montrer la vérité et c’est très bien filmé. Je vous encourage vraiment à le regarder !
L’ONG Sea Shepherd fondée en 1977 par le Capitaine Paul Watson, est vouée à la protection des écosystèmes marins.
« Dépasser la seule protestation et intervenir de manière active et non violente dans les cas d’atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins,
Exposer les abus et les pratiques non durables ou non éthiques d’atteinte à la vie marine et à l’intégrité des écosystèmes marins en alertant les médias et l’opinion publique.
Sensibiliser l’opinion publique au lien essentiel qui nous relie à l’océan à travers diverses interventions en festivals, écoles, organisation de conférences, expostions, publications, films, etc… »
Ils font des campagnes partout dans le monde, avec des volontaires. J’avoue que si j’avais un job fixe j’aurai rejoint l’organisation pour lutter contre le braconnage sur les plages de Mayotte, en étant Shepherd of the Sea (embarquée sur un bateau) ou volontaire à terre, pour tenir un stand lors d’évènements.
Ma première action a été de me rendre dans un festival local où Sea Shepherd France avait un petit stand de merch. Avec Corentin, nous avons pu discuter avec les membres, nous avons pris des t-shirts et un pull pour les soutenir et ça a été le début d’une longue histoire. Sea Shepherd est 100% indépendante et ne bénéficie d’aucune subvention de l’État, je fais donc des dons ponctuels pour les aider dans leurs campagnes, j’offre des cadeaux à l’effigie de l’ONG lors des anniversaires ou pour noël (et oui mon beau-frère est tout autant sensibilisé que moi) et j’ai également acheté du merch d’une marque anglaise Stay Close qui a fait une série limitée magnifique et dont les fonds sont entièrement reversés à Sea Shepherd UK. Et oui, on peut les aider sans y laisser son compte en banque.
Un déchet par jour

L’idée est venue d’Eddie Platt, un homme plein de bon sens et a porté le challenge de ramasser un déchet non organique par jour. Avec le hashtag #1PieceofRubbish ou encore #undéchetparjour, il propose de ramasser les déchets que nous trouvons sur la route pour aller à l’école, au boulot, en balade… de se prendre en photo avec et de la poster sur les réseaux sociaux avec ces hashtags. L’initiative citoyenne a encouragé de nombreuses personnes sur les I’Internets et j’ai décidé moi aussi de le faire. Certes je ne poste pas encore mes photos sur Instagram mais j’en ai plein mon téléphone ! Et encore plus lorsque je me rends sur la plage, ma petite commune a une association depuis 2014, SOS Rivages, qui a développé des petites caisses en bois pour déposer les déchets échoués au gré des marées et des tempêtes et que les gens ramassent.
Comment ça fonctionne ? C’est hyper simple !

Plus d’infos sur :
Si j’étais un peu plus sportive je rejoindrai la Run Eco Team qui est une intiative née sur Facebook en janvier 2016 par Nicolas Lemonnier. Le « plogging » est une nouvelle pratique venue de Suède qui consiste à faire du sport tout en ramassant des déchets. Cela permet de concilier sport et environnement en même temps et franchement c’est plutôt sympa ! Le but est également le même que le 1 piece Of Rubbish, mais consiste juste à courir (les pro du footing 😉 je sais que vous êtes là) : 1 RUN, 1 DÉCHET « COURIR POUR UN MONDE PLUS PROPRE ». Malheureusement mes genoux et moi, on est un peu fâché, ça attendra un petit peu. Au moins les déchets ramassés ne finiront pas dans les égouts, qui ne finiront pas non plus dans la mer.
MANTA

Je ne sais pas si vous connaissez Manta ? C’est LE plus beau bateau du monde, le plus écologique, le plus grand mais aussi le plus grand défi technologique que l’homme a voulu mettre en place pour la nature.
Cette initiative vient de l’association The Sea Cleaners créée par le navigateur Yvan Bourgnon. Son but est de construire le premier navire capable de collecter en mer et en grandes quantités les déchets plastiques flottants (même les minuscules), ceux qui polluent durablement les océans et qui sont ingurgités par la faune et la flore marine. Certains ou certaines d’entre vous on entendu parlé de l’océan de plastique, le 8ème continent ou encore la soupe de plastique : mais si cette vaste étendu de pollution au large des côtes. Le film documentaire A Plastic Ocean de Craig Leeson sorti en 2016 parle de ce fameux continent et de la pollution massive. Je sais que le film est était dispo sur Netflix si vous voulez le voir et il est très intéressant.
Même l’attraction 8ème continent du Futuroscope en parle ! Armé d’un pistolet laser, vous devez tirer sur des déchets présents dans l’eau… plus vous tirez sur les déchets, plus vous gagnez de points et plus vous nettoyez les océans. Pour l’avoir fait, on ressort de là totalement blasé et perplexe car à quelques mètres de là se trouve un fast-food… Même si le discours est très fort, et la prise de conscience immédiate, je ne suis pas totalement sûr de l’effet que ça peut produire au long terme sur certaines personnes qui voient juste l’attraction comme un jeu et ne comprennent pas le problème de fond.

Bref pour Manta, j’ai loupé la campagne de crowdfunding qu’ils avaient lancés sur Kisskissbankbank en 2016 mais j’ai réalisé l’importance du projet en donnant moi aussi de mon argent. Certes ce n’est pas grand chose, mais à l’échelle du 8ème contient si ce bateau est construit, je serai ravie de pouvoir le voir en action. Tout comme Sea Shepherd, vous pouvez faire un don ponctuel ou alors tous les mois et donner la somme que vous souhaitez. Je ne vous encourage pas à faire de même, mais si le coeur vous en dit, vous savez que ces associations se battent pour rendre nos plages et nos océans plus propres.
J’espère que ce petit article vous a plu ! N’hésitez pas à me donner vous aussi vos bonnes actions pour notre planète !
A très vite 🙂